La 36e America’s Cup en Nouvelle-Zélande en monocoque demain ?

25/06/2017 - Bermuda (BDA) - 35th America's Cup 2017 - 35th America's Cup 2017 Presented by Louis Vuitton, Day 4 - Emirates Team New Zealand getting ready before the race

Avant même le départ de la première course de l’America’s Cup, le challenger et le Defender ont une idée assez précise de ce qu’ils veulent pour la suite s’ils la gagnent.

Le programme des Américains est à peu près clair. Il tient au Framework Agreement – pre-protocole – signé en décembre avec 4 autres challengers – BAR, Artémis, Team Japan et Groupama Team France. La Coupe resterait aux Bermudes et se déroulerait tous les 2 ans en multicoques sur le format d’un championnat du monde type F1 dans différents pays.

Pour les kiwis, le flou demeure mais beaucoup de rumeurs circulent. Tenant d’une ligne plutôt conservatrice sur la Coupe et son histoire, le format devrait revenir à ce qu’il était initialement. Le Defender de son côté, les challengers de l’autre et une édition dans 4 ans avec des règles de nationalité strictes. Le bateau lui, serait plutôt un monocoque selon certaines rumeurs persistantes.
Il y aura également le retour certainement d’un challenger of Record qui devrait être Luna Rossa, fidèle allié des Kiwis. Fini le pseudo vote à la majorité du syndicat des challengers et Defender réunis.

Comme on ne voit pas cette fois-ci les Américains revenir, il y a de fortes chances que demain à l’issue de la 9è ou de la 10e course, les Neo-Zed remportent la Coupe. Franck Cammas et les autres équipes vont devoir attendre de connaître la suite. Alinghi devrait également manifester un certain intérêt.

Alors quel bateau pour la prochaine Coupe ? C’est un vrai débat qui va se rouvrir aux 4 coins de la planète, entre les partisans du multi et ceux du mono. Loïc Peyron a bien posé le débat avec sa plume sur son blog avec un excellent article  » De Lipton à Redbull » un playdoyer pour le retour au mono.

Le choix n’est pas évident et Loick, s’il parle de vitesse, oubli la nouvelle dimension grisante dans la voile qu’est le vol grâce aux foils. Voler. Une sensation grisante, addictive et un vrai plaisir. Mais un vrai plaisir aujourd’hui pour les jeunes générations – on a même dit que Spithill était peut-être trop vieux à 37 ans pour la Coupe – dont les « vieux » se sentent étrangers à tort.

Il va y avoir en tout cas un vrai débat sur l’après Coupe qui va impacter à la fois le calendrier des événements comme la Volvo ou les JO que dans les filières de formation au plus haut niveau. On n’arrêtera pas les bateaux à foils en tout cas. Le processus est enclenché partout, de la mini, au Figaro à la Volvo en passant par le Vendée Globe ou le Nacra 17 à foils sur les JO.

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