sinon pas budget donc pas bateau.
Le VG a la nage pas glop pas glop

1,3jean33 a écrit : 1,3 millions sur un budget total de combien ?
Jettes un coup d'oeil à l'interview, à priori c'est plus du budget de "fonctionnement" je ne sais pas si il compte rembourser le bateau avec çajean33 a écrit : je ne me suis pas bien exprimé
il a payé le bateau combien, et est ce que le prix d'achat fait partie des 1,3 millions qu'il cherche ?
un budget de 1,3 million d’euros sur deux ans incluant la préparation du bateau, des opérations de RP et bien sûr la participation au Vendée Globe qui est le point d’orgue du projet.
PS. Exceptionnellement je reproduis tout l'article (ça ne se fait pas !) parce que t'as vu ça que Jean, tu lui mets des liens, mais visiblement il n'y va pas voir.Le nombre d'abandons, dans la transat Jacques Vabre, particulièrement à bord des Imoca qui se préparent pour le Vendée Globe, relance le débat de la fiabilité et de l'exigeante mise au point de ces bateaux. Cinq spécialistes de la voile de haut niveau ou de la construction s'expriment sur le sujet.
Bernard Stamm, spécialiste de la classe Imoca
« Les casses et les choses à améliorer ont toujours fait partie de la préparation de ces Imoca. Ils ne sont pas encore sur le Vendée Globe. Justement, ce genre de courses permet de modifier et de renforcer les bateaux où il faut. Si la casse est normale, les problèmes de structure sur ce genre de bateaux le sont beaucoup moins. On doit pouvoir compter sur des bateaux structurellement irréprochables pour s'engager sur un tour du monde en solitaire. En ce qui concerne les foils, ils font réellement partie de l'évolution de ces bateaux. Cela va prendre du temps mais ils apporteront encore de la performance à ces bateaux déjà très performants. Pas sûr non plus qu'ils compliquent réellement leur fonctionnement. La vitesse permet d'échapper plus rapidement au mauvais temps ».
Tanguy Le Bihan, architecte naval, développeur de foils
« C'est difficile de développer des foils sur ces bateaux de huit tonnes à une seule coque. Je ne crois pas vraiment au concept sur un tour du monde en solo sur un monocoque de cette taille. Les efforts générés sont très importants sur ce genre de bateaux, rien à voir avec un multicoque qui bénéficie réellement de l'effet de sustentation du foil. Le pilotage d'un monocoque de 18 m lancé à plus de 30 noeuds est exigeant. Ça mouille énormément, ça tape. Les arrêts, lorsque le foil décroche, sont violents pour la structure, le gréement et les hommes. Cela demande beaucoup d'efforts et de présence à la barre. Un solitaire sur un Vendée Globe pourra-t-il supporter cette tension à très haute vitesse ? On parle bien de foil au tour du monde et non pas dans la baie de San Francisco, sur mer plate ».
Denis Gléhen, bureau de calculs HDS
« La casse est inhérente au développement de ce sport. Ce genre de courses offre une zone test évidente pour adapter les bateaux. On fera voler intégralement un jour les Imoca ! Notre bureau d'études a travaillé sur les mâts et les quilles. La grande évolution de ces bateaux passe par les capteurs et le monitoring qui équipent les tout derniers modèles. Vert, orange, rouge, ces indicateurs renseignent en direct les marins sur les efforts qu'ils exercent sur leur bateau. Ces données sont issues de l'expérience de la Coupe de l'America, où l'on a intégralement instrumenté les bateaux. Concernant la question de la résistance, nos méthodes de calcul de simulation dynamique (qui englobe un maximum de paramètres en navigation) ont énormément progressé ».
Louis Mauffret, constructeur de prototypes en mini
« La classe mini (6,50 m) n'échappe pas à l'évolution générale de la voile de haut niveau. Le foil fait son entrée en force chez les minis qui vont devoir passer dans la même zone d'expérimentation. Il y a aura aussi de la casse mais c'est une évolution inéluctable pour gagner encore en performance. Au final, on gagnera en vitesse et en confort, avec des bateaux qui taperont moins dans la houle. Même si cela va rendre encore plus complexes les prototypes mais c'est une évolution naturelle de la classe qui se professionnalise de plus en plus. Plus sportif, plus technique ! Fini le temps des aventuriers qui s'engageaient sur le circuit Mini pour traverser l'Atlantique ! L'arrivée des foils est aussi l'occasion de relancer des protos vieillissants qui avaient du mal à tenir la distance face aux tout nouveaux ».
Florian Madec, FMC composites
« Les matériaux composites et les procédés pour les mettre en oeuvre ne cessent de s'améliorer. Les chantiers sont devenus intraitables sur la qualité et le soin à apporter à ces éléments soumis à rude épreuve en mer. Nous disposons aujourd'hui, en plus, de moyens de contrôle des pièces fabriquées. C'est plutôt la recherche de la performance, du gain de poids et la sous-estimation de certains efforts dus à la vitesse qui entraînent ces casses. Il faut bien comprendre que lorsque l'on fait appel au même architecte pour construire un bateau, on va chercher à gagner ici et là pour faire la différence, que la gagne se jouera sur des détails et déjà d'un point de vue technique. Le foil constitue une véritable rupture technologique. On n'a pas encore mesuré l'ensemble des efforts en jeu ».
après lecture (quoiqu' en dise helmina)Hel a écrit : Une petite revue d'avis au sujet des foils sur Le Télégramme Casse sur la transat. Test grandeur nature - / Stéphane Jézéquel
PS. Exceptionnellement je reproduis tout l'article (ça ne se fait pas !) parce que t'as vu ça que Jean, tu lui mets des liens, mais visiblement il n'y va pas voir.Le nombre d'abandons, dans la transat Jacques Vabre, particulièrement à bord des Imoca qui se préparent pour le Vendée Globe, relance le débat de la fiabilité et de l'exigeante mise au point de ces bateaux. Cinq spécialistes de la voile de haut niveau ou de la construction s'expriment sur le sujet.
Bernard Stamm, spécialiste de la classe Imoca
« Les casses et les choses à améliorer ont toujours fait partie de la préparation de ces Imoca. Ils ne sont pas encore sur le Vendée Globe. Justement, ce genre de courses permet de modifier et de renforcer les bateaux où il faut. Si la casse est normale, les problèmes de structure sur ce genre de bateaux le sont beaucoup moins. On doit pouvoir compter sur des bateaux structurellement irréprochables pour s'engager sur un tour du monde en solitaire. En ce qui concerne les foils, ils font réellement partie de l'évolution de ces bateaux. Cela va prendre du temps mais ils apporteront encore de la performance à ces bateaux déjà très performants. Pas sûr non plus qu'ils compliquent réellement leur fonctionnement. La vitesse permet d'échapper plus rapidement au mauvais temps ».
Tanguy Le Bihan, architecte naval, développeur de foils
« C'est difficile de développer des foils sur ces bateaux de huit tonnes à une seule coque. Je ne crois pas vraiment au concept sur un tour du monde en solo sur un monocoque de cette taille. Les efforts générés sont très importants sur ce genre de bateaux, rien à voir avec un multicoque qui bénéficie réellement de l'effet de sustentation du foil. Le pilotage d'un monocoque de 18 m lancé à plus de 30 noeuds est exigeant. Ça mouille énormément, ça tape. Les arrêts, lorsque le foil décroche, sont violents pour la structure, le gréement et les hommes. Cela demande beaucoup d'efforts et de présence à la barre. Un solitaire sur un Vendée Globe pourra-t-il supporter cette tension à très haute vitesse ? On parle bien de foil au tour du monde et non pas dans la baie de San Francisco, sur mer plate ».
Denis Gléhen, bureau de calculs HDS
« La casse est inhérente au développement de ce sport. Ce genre de courses offre une zone test évidente pour adapter les bateaux. On fera voler intégralement un jour les Imoca ! Notre bureau d'études a travaillé sur les mâts et les quilles. La grande évolution de ces bateaux passe par les capteurs et le monitoring qui équipent les tout derniers modèles. Vert, orange, rouge, ces indicateurs renseignent en direct les marins sur les efforts qu'ils exercent sur leur bateau. Ces données sont issues de l'expérience de la Coupe de l'America, où l'on a intégralement instrumenté les bateaux. Concernant la question de la résistance, nos méthodes de calcul de simulation dynamique (qui englobe un maximum de paramètres en navigation) ont énormément progressé ».
Louis Mauffret, constructeur de prototypes en mini
« La classe mini (6,50 m) n'échappe pas à l'évolution générale de la voile de haut niveau. Le foil fait son entrée en force chez les minis qui vont devoir passer dans la même zone d'expérimentation. Il y a aura aussi de la casse mais c'est une évolution inéluctable pour gagner encore en performance. Au final, on gagnera en vitesse et en confort, avec des bateaux qui taperont moins dans la houle. Même si cela va rendre encore plus complexes les prototypes mais c'est une évolution naturelle de la classe qui se professionnalise de plus en plus. Plus sportif, plus technique ! Fini le temps des aventuriers qui s'engageaient sur le circuit Mini pour traverser l'Atlantique ! L'arrivée des foils est aussi l'occasion de relancer des protos vieillissants qui avaient du mal à tenir la distance face aux tout nouveaux ».
Florian Madec, FMC composites
« Les matériaux composites et les procédés pour les mettre en oeuvre ne cessent de s'améliorer. Les chantiers sont devenus intraitables sur la qualité et le soin à apporter à ces éléments soumis à rude épreuve en mer. Nous disposons aujourd'hui, en plus, de moyens de contrôle des pièces fabriquées. C'est plutôt la recherche de la performance, du gain de poids et la sous-estimation de certains efforts dus à la vitesse qui entraînent ces casses. Il faut bien comprendre que lorsque l'on fait appel au même architecte pour construire un bateau, on va chercher à gagner ici et là pour faire la différence, que la gagne se jouera sur des détails et déjà d'un point de vue technique. Le foil constitue une véritable rupture technologique. On n'a pas encore mesuré l'ensemble des efforts en jeu ».Comme ça, ça lui évitera de poser des questions dont les réponses sont dans le lien ! Mais.....à défaut de cliquer faudra qu'il prenne sa loupe tout de même !
ouidoublemexpress a écrit :
Le Hollandais .... c'est le bateau "ex-Vento" ?
on ne sait toujours pas qui le mènera ?Tiketitan a écrit :ouidoublemexpress a écrit :
Le Hollandais .... c'est le bateau "ex-Vento" ?
Ces réactions sont toujours un peu hallucinantes (parce que ce sont les mêmes à chaque fois). Les gars trouvent que c'est normal que ça pète dans tous les sens parce que la voile est un sport mécanique et patin couffin, je trouve ça assez discutable mais passons ... Cela dit au final ça explose dans le golfe de Gascogne ou au large du Portugal ! Ils ont fait quoi comme tests ? Il doit quand même bien y avoir moyen de tester le bateau dans des conditions réelles mais avec un environnement mieux controllé que dans une course.Hel a écrit : Une petite revue d'avis au sujet des foils sur Le Télégramme Casse sur la transat. Test grandeur nature - / Stéphane Jézéquel
Pour savoir comment tient une structure au près par mer forte, la seule façon de savoir et de sortir au près par mer forteStokes a écrit : Cela dit au final ça explose dans le golfe de Gascogne ou au large du Portugal ! Ils ont fait quoi comme tests ? Il doit quand même bien y avoir moyen de tester le bateau dans des conditions réelles mais avec un environnement mieux controllé que dans une course