doublemexpress a écrit :[/b] Les gens ont toujours tendance à se dire que le solo, c'est difficile, mais ce n'est pas le fait d'être en solo ou en équipage qui fait la difficulté, c'est le niveau de la régate, le niveau demandé à chacun pour se battre.
Je suis à la fois d'accord avec ça et pas d'accord.
Je pense aussi que contrairement à l'idée reçue, on arrive moins fatigué d'un tour du monde en solo que d'une étape de la Volvo ou de la Figaro.
Mais l'explication n'est pas seulement dans le niveau d'exigence de l'épreuve. Sur le TDM en solo, Joyon a placé la barre très, très haut, et on ne peut pas soupçonner Thomas de ne pas d'être donné suffisamment à fond dans ses tentatives.
C'est juste que quand on part en solo pour 2 mois sur un gros bateau, on est obligés de ne se donner qu'à 80% sinon on arrive pas au bout.
Alors qu'avec des formats de course comme la Figaro ou la Volvo, les coureurs se mettent dans le rouge parce qu'ils peuvent se le permettre: dans le cas de la Figaro les étapes sont suffisamment courtes pour pouvoir tout donner, et dans le cas de la Volovo, chacun sait qu'il y'a les copains autour pour compenser une défaillance.
Si demain on fait courir la Volvo en solo, je pense que les coureurs arriveront moins fatigués qu'ils ne le sont actuellement.
Et puis une chos encore, c'est que plus la course est longue, plus des écarts se creusent, et moins les coureurs sont obligés de rester dans le rouge.