Volvo Ocean Race 2011-2012
- leloublan
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Interview Cammas dans LE TEMPS
Alicante, 400 000 habitants, Costa Blanca, province de la Communauté de Valence, et son littoral bousillé par des clapiers pour touristes suisses et belges. Mais aussi Alicante et sa forteresse moyenâgeuse, sa vieille ville aux ruelles garnies et fourmillantes. Enfin, Alicante et son magnifique port, où s’était installé le village-départ de la Volvo Ocean Race – course autour du monde en équipages avec escales – 11e édition. Six monocoques, six monstres marins engagés (voir encadré), partis samedi dernier pour 9 étapes et 39 000 milles nautiques. L’un d’eux, Abu Dhabi Ocean Racing, a déjà dû rentrer au bercail afin de remplacer un mât puis est reparti hier, tandis que le projet chinois Team Sanya, malmené dans l’Atlantique, s’est retiré de la première manche.
Triple vainqueur de la Transat Jacques-Vabre, une fois de la Route du Rhum, détenteur du Trophée Jules-Verne (record du tour du monde à la voile), le skipper français Franck Cammas, 39 ans, y participe pour la première fois de sa carrière sur Groupama 4. Et occupe déjà la tête après un joli coup tactique: longer la côte marocaine au plus près pour profiter des alizés, ce qui faisait glousser ses rivaux anglo-saxons… Rencontre avec un géant de la voile.
Le Temps: Ces bateaux VOR 70 sont-ils, comme on le prétend, des monocoques extrêmes? Certains parlent même de rodéo sur l’eau en évoquant la course…
Franck Cammas: Effectivement, ce sont les monocoques les plus puissants et rapides au monde, le record des 24 heures en VOR 70 étant établi à 600 milles nautiques. On se rapproche de la vitesse des multicoques grâce, notamment, à une quille qui représente la moitié du poids du bateau [7,4 tonnes sur 14,5] et se bascule de 40 degrés au vent. Mais, contrairement aux multis, ces monocoques ne sont pas «aériens». Ils s’enfoncent vraiment dans l’eau en avançant.
– Est-ce là la distinction essentielle en regard des multicoques?
– Oui, avec un corollaire: par grosse mer, alors que l’on ralentit un multi, on continue au contraire à pousser ces VOR 70, simplement parce que le risque de chavirage n’existe pas, y compris par des vitesses de 25 à 30 nœuds. Ça donne l’impression de vivre sur le flotteur d’un multicoque sous le vent, donc avec beaucoup d’eau sur le pont. Souvent, on se demande si on se trouve sur ou sous l’eau!
– Au plan humain et psychologique, que signifie le fait de diriger un équipage de dix hommes?
– Pour une course aussi longue et pointue, chaque skipper a besoin de spécialistes très bons et très fins dans chaque domaine de la performance. Il s’agit bien d’une super-aventure, mais aussi d’une super-course qui exige de l’excellence jusque dans les plus petits détails. Chacun doit accomplir parfaitement son job particulier. Disons que c’est un peu plus «militaire» qu’un Trophée Jules-Verne, et que moi, j’essaie d’assurer le casting puis de coordonner les actions. Je sais qu’à bord j’ai des cadors dans leur rôle et moins de gens possédant une vision globale de la course qu’en multicoque. Ici, tout est millimétré.
– Précisément, comment le skipper gère-t-il un équipage de spécialistes?
– Ça passe d’abord par la tête. Rester motivés que l’on soit derniers ou premiers, naviguer de la même façon quoi qu’il arrive. Mon travail consiste à imprimer cette dynamique de groupe, quelles que soient les circonstances de course, pour que l’équipage donne tout le temps le meilleur de lui-même et évite les coups de mou qui peuvent coûter une étape. C’est un état d’esprit, à moi de servir de référence, de guider les hommes dans ce sens. A certains moments, je devrai aussi opérer des choix qui ne seront pas unanimes. On ne peut pas à la fois faire de la démocratie et décider d’une option rapidement. Après, ceux qui seraient en désaccord doivent être mentalement capables de s’y plier au nom du groupe.
– Avoir des adversaires autour de soi change beaucoup par rapport à une tentative de record?
– On est carrément à l’opposé d’un «contre-la-montre»! Disputer une régate à plusieurs constitue le meilleur moyen de savoir si la stratégie déterminée s’avère bonne ou mauvaise. Quand on navigue seul, on ne le saura jamais puisqu’on ignore ce qui serait advenu de l’autre côté du plan d’eau… Là, au terme de chaque étape, on peut compter nos erreurs et celles des concurrents. En gros, celui qui en aura commis le moins remportera la Race, car personne n’est apte à naviguer à la perfection sur neuf mois de compétition. Il faut juste essayer d’être moins mauvais que les autres, lesquels représentent une valeur-étalon bien supérieure à un simple chronomètre.
– La course par étapes permet-elle de mieux analyser les situations et de progresser de régate en régate?
– Ah oui! Repartir ensemble après chaque escale est absolument génial. Comme si on alignait neuf Routes du Rhum d’affilée! Une étape est vécue telle une nouvelle transat qu’on peut gagner ou perdre, au contraire d’un Vendée Globe où ça se décante en général à l’issue du passage du cap de Bonne-Espérance.
– Depuis sa création en 1973, la Whitbread devenue Volvo Ocean Race en 2001 a déploré plusieurs disparitions de marins passés par-dessus bord, le dernier en 2006. La sécurité hante-t-elle l’esprit du skipper?
– Toujours. Ramener tous les hommes sains et saufs passe par-delà la performance. Sur ces monocoques puissants, le principal risque est l’homme à la mer, aucun doute là-dessus. Cela à l’inverse des multicoques, où l’on ne craint guère que le chavirage. Parfois, il y a tellement d’eau sur le pont de ces VOR 70 qu’il s’agit de traverser une rivière en furie avant de pouvoir accéder à la barre. Je vous assure qu’il faut s’accrocher ferme! Le plus important: ne jamais oublier ce danger permanent ni relâcher la vigilance, car c’est alors que les accidents stupides se produisent.
– Avec vous et Groupama 4, la France fait son retour sur la Volvo Ocean Race après une absence de dix-huit ans. Pourquoi?
– Le public français adore la voile, mais surtout à travers des épreuves en solitaire – Vendée Globe, Route du Rhum. Celles-ci ont quelque peu phagocyté le reste de la course au large. Dès lors, l’orientation des skippers tricolores s’en trouve influencée. En plus, la logistique d’une personne seule revient nettement moins cher aux sponsors. Je crois que si un marin a l’envie de se battre au plus haut niveau – ce qui m’apparaît naturel chez un sportif – il faut disputer des courses internationales en équipages. Or, la référence unique existant en la matière, c’est la «Volvo».
Alicante, 400 000 habitants, Costa Blanca, province de la Communauté de Valence, et son littoral bousillé par des clapiers pour touristes suisses et belges. Mais aussi Alicante et sa forteresse moyenâgeuse, sa vieille ville aux ruelles garnies et fourmillantes. Enfin, Alicante et son magnifique port, où s’était installé le village-départ de la Volvo Ocean Race – course autour du monde en équipages avec escales – 11e édition. Six monocoques, six monstres marins engagés (voir encadré), partis samedi dernier pour 9 étapes et 39 000 milles nautiques. L’un d’eux, Abu Dhabi Ocean Racing, a déjà dû rentrer au bercail afin de remplacer un mât puis est reparti hier, tandis que le projet chinois Team Sanya, malmené dans l’Atlantique, s’est retiré de la première manche.
Triple vainqueur de la Transat Jacques-Vabre, une fois de la Route du Rhum, détenteur du Trophée Jules-Verne (record du tour du monde à la voile), le skipper français Franck Cammas, 39 ans, y participe pour la première fois de sa carrière sur Groupama 4. Et occupe déjà la tête après un joli coup tactique: longer la côte marocaine au plus près pour profiter des alizés, ce qui faisait glousser ses rivaux anglo-saxons… Rencontre avec un géant de la voile.
Le Temps: Ces bateaux VOR 70 sont-ils, comme on le prétend, des monocoques extrêmes? Certains parlent même de rodéo sur l’eau en évoquant la course…
Franck Cammas: Effectivement, ce sont les monocoques les plus puissants et rapides au monde, le record des 24 heures en VOR 70 étant établi à 600 milles nautiques. On se rapproche de la vitesse des multicoques grâce, notamment, à une quille qui représente la moitié du poids du bateau [7,4 tonnes sur 14,5] et se bascule de 40 degrés au vent. Mais, contrairement aux multis, ces monocoques ne sont pas «aériens». Ils s’enfoncent vraiment dans l’eau en avançant.
– Est-ce là la distinction essentielle en regard des multicoques?
– Oui, avec un corollaire: par grosse mer, alors que l’on ralentit un multi, on continue au contraire à pousser ces VOR 70, simplement parce que le risque de chavirage n’existe pas, y compris par des vitesses de 25 à 30 nœuds. Ça donne l’impression de vivre sur le flotteur d’un multicoque sous le vent, donc avec beaucoup d’eau sur le pont. Souvent, on se demande si on se trouve sur ou sous l’eau!
– Au plan humain et psychologique, que signifie le fait de diriger un équipage de dix hommes?
– Pour une course aussi longue et pointue, chaque skipper a besoin de spécialistes très bons et très fins dans chaque domaine de la performance. Il s’agit bien d’une super-aventure, mais aussi d’une super-course qui exige de l’excellence jusque dans les plus petits détails. Chacun doit accomplir parfaitement son job particulier. Disons que c’est un peu plus «militaire» qu’un Trophée Jules-Verne, et que moi, j’essaie d’assurer le casting puis de coordonner les actions. Je sais qu’à bord j’ai des cadors dans leur rôle et moins de gens possédant une vision globale de la course qu’en multicoque. Ici, tout est millimétré.
– Précisément, comment le skipper gère-t-il un équipage de spécialistes?
– Ça passe d’abord par la tête. Rester motivés que l’on soit derniers ou premiers, naviguer de la même façon quoi qu’il arrive. Mon travail consiste à imprimer cette dynamique de groupe, quelles que soient les circonstances de course, pour que l’équipage donne tout le temps le meilleur de lui-même et évite les coups de mou qui peuvent coûter une étape. C’est un état d’esprit, à moi de servir de référence, de guider les hommes dans ce sens. A certains moments, je devrai aussi opérer des choix qui ne seront pas unanimes. On ne peut pas à la fois faire de la démocratie et décider d’une option rapidement. Après, ceux qui seraient en désaccord doivent être mentalement capables de s’y plier au nom du groupe.
– Avoir des adversaires autour de soi change beaucoup par rapport à une tentative de record?
– On est carrément à l’opposé d’un «contre-la-montre»! Disputer une régate à plusieurs constitue le meilleur moyen de savoir si la stratégie déterminée s’avère bonne ou mauvaise. Quand on navigue seul, on ne le saura jamais puisqu’on ignore ce qui serait advenu de l’autre côté du plan d’eau… Là, au terme de chaque étape, on peut compter nos erreurs et celles des concurrents. En gros, celui qui en aura commis le moins remportera la Race, car personne n’est apte à naviguer à la perfection sur neuf mois de compétition. Il faut juste essayer d’être moins mauvais que les autres, lesquels représentent une valeur-étalon bien supérieure à un simple chronomètre.
– La course par étapes permet-elle de mieux analyser les situations et de progresser de régate en régate?
– Ah oui! Repartir ensemble après chaque escale est absolument génial. Comme si on alignait neuf Routes du Rhum d’affilée! Une étape est vécue telle une nouvelle transat qu’on peut gagner ou perdre, au contraire d’un Vendée Globe où ça se décante en général à l’issue du passage du cap de Bonne-Espérance.
– Depuis sa création en 1973, la Whitbread devenue Volvo Ocean Race en 2001 a déploré plusieurs disparitions de marins passés par-dessus bord, le dernier en 2006. La sécurité hante-t-elle l’esprit du skipper?
– Toujours. Ramener tous les hommes sains et saufs passe par-delà la performance. Sur ces monocoques puissants, le principal risque est l’homme à la mer, aucun doute là-dessus. Cela à l’inverse des multicoques, où l’on ne craint guère que le chavirage. Parfois, il y a tellement d’eau sur le pont de ces VOR 70 qu’il s’agit de traverser une rivière en furie avant de pouvoir accéder à la barre. Je vous assure qu’il faut s’accrocher ferme! Le plus important: ne jamais oublier ce danger permanent ni relâcher la vigilance, car c’est alors que les accidents stupides se produisent.
– Avec vous et Groupama 4, la France fait son retour sur la Volvo Ocean Race après une absence de dix-huit ans. Pourquoi?
– Le public français adore la voile, mais surtout à travers des épreuves en solitaire – Vendée Globe, Route du Rhum. Celles-ci ont quelque peu phagocyté le reste de la course au large. Dès lors, l’orientation des skippers tricolores s’en trouve influencée. En plus, la logistique d’une personne seule revient nettement moins cher aux sponsors. Je crois que si un marin a l’envie de se battre au plus haut niveau – ce qui m’apparaît naturel chez un sportif – il faut disputer des courses internationales en équipages. Or, la référence unique existant en la matière, c’est la «Volvo».
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226 milles d'avance ce matin, ça fait un joli petit matelas, mais c'est maintenant que les autres vont commencer à accélérer.
Je ne sais pas si c'est fiable mais d'après la carto il va rester un couloir de vent à 8-10 noeuds de nord le long de la cote mauritanienne, est-ce qu'il ne vaut mieux pas rester dans cette veine plutot que de revenir trop vite vers l'ouest et tomber dans des vents plus faibles ?
Je ne sais pas si c'est fiable mais d'après la carto il va rester un couloir de vent à 8-10 noeuds de nord le long de la cote mauritanienne, est-ce qu'il ne vaut mieux pas rester dans cette veine plutot que de revenir trop vite vers l'ouest et tomber dans des vents plus faibles ?
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Ici on voit mieux : http://www.passageweather.com/Yoyo a écrit :226 milles d'avance ce matin, ça fait un joli petit matelas, mais c'est maintenant que les autres vont commencer à accélérer.
Je ne sais pas si c'est fiable mais d'après la carto il va rester un couloir de vent à 8-10 noeuds de nord le long de la cote mauritanienne, est-ce qu'il ne vaut mieux pas rester dans cette veine plutot que de revenir trop vite vers l'ouest et tomber dans des vents plus faibles ?
- Yves
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Merci helmina ! on voit effectivement bien mieux la suite.
Je pense que les heures passée a s'user les yeux sur des routage en atlantique dans l'attente d'une hypothétique fenêtre pour le Jules Verne donnent une expérience certaine au frenchies. ça a l'air de pouvoir passer le long de la côte et, après le Cap Vert, ils auront certes moins de vent mais avec une route plus loffée alors que les autres vont devoir descendre quasiment plein vent arrière et quand ça va basculer à l'est, le renforcement sera général ce qui devrait moins pénaliser ceux qui sont sur la droite. C'est pas fait (loin de la !) mais ça peut être un superbe coup.
Je pense que les heures passée a s'user les yeux sur des routage en atlantique dans l'attente d'une hypothétique fenêtre pour le Jules Verne donnent une expérience certaine au frenchies. ça a l'air de pouvoir passer le long de la côte et, après le Cap Vert, ils auront certes moins de vent mais avec une route plus loffée alors que les autres vont devoir descendre quasiment plein vent arrière et quand ça va basculer à l'est, le renforcement sera général ce qui devrait moins pénaliser ceux qui sont sur la droite. C'est pas fait (loin de la !) mais ça peut être un superbe coup.
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Le navigateur du Team Sanya a fait un routage jusqu'au Cap Vert ce matin (qui lui fait prendre de l'ouest). Mais qu'est-ce qu'il a pris comme polaires pour Groupama ???!...
http://akselsailing.blogspot.com/
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On peut subodorer qu'ils le savaient avant de repartir d'Alicante !... Mais c'est de bonne guerre médiatiquement parlant d'être reparti en course !!!Yoyo a écrit :Abu Dhabi a décidé d'abandonner l'étape, car ils estiment qu'ils arriveront trop tard au Cap, ils se dirigent vers Lisbonne pour embarquer le bateau sur un cargo.
Pour info pour les impatients, le tracker est à jour bien avant la page d'accueil du site ! La tendance commence à s'inverser, mais à cause du cap (173 !), pas encore à cause des vitesses....
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Le trajet Alicante - Lisbonne etait donc une moyen de valider le nouveau gréement.Helmina a écrit : On peut subodorer qu'ils le savaient avant de repartir d'Alicante !... Mais c'est de bonne guerre médiatiquement parlant d'être reparti en course !!!
Le routage de Sanya prévois donc de Cammas se fera passer devant au environ du Cap Vert.

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A l'occasion j'ai vu que c'était la même tendance en anglais qu'en espagnol !!! Ce serait amusant de lire ce qu'ils écrivent en chinois ! Mais je ne trouve pas qu'ils soient tant que ça "option française" sur le site en français... Je les ai plutôt trouvé assez dubitatifs depuis le début !rafat a écrit :je vous conseille vivement les news depuis 2 jours sur le site VOR en français et ensuite en espagnol...
version fr, l'option de G4 va casser la baraque, version esp, G4 va finir par se casser la gueule...![]()
R
D'ailleurs ce soir :
Site Volvo : "Les concurrents devraient attendre le Pot-au-Noir d’ici lundi. Si Groupama sailing team pointe toujours en tête, la traversée de cette zone piégeuse s’annonce difficile pour le bateau français. Le Pot-au-Noir est plus étendu à l’ouest – on parle même de triangle africain."
Site Groupama ! "un Pot-au-Noir (cette zone de transition au-dessus de l'équateur qui alterne calmes et grains) pour l'instant peu marqué, ce qui pourrait ouvrir un passage autour du 25° Ouest. Soit nettement plus à terre que les trois concurrents de Groupama 4 qui devraient plutôt le franchir vers le 30° Ouest : la différence sera sensible quand il faudra aborder les alizés de Sud-Est de l'hémisphère Sud ! Quand Franck Cammas et ses équipiers pourraient débrider à plus de 18 noeuds de moyenne, alors que le trio affronterait au près à 12 noeud ce régime, jusqu'à Fernando de Noronha, seule marque de parcours avant l'arrivée à Cape Town..."
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Si tu envisage le routage jusqu'au Cap Vert. Il arrive bien (juste) avant eux à cette latitude ! En 48h00. Après, c'est tout bon si tu regardes les vents. Mais de toute façon depuis ça a dû changer ! (Tu peux cliquer sur la carte pour l'agrandir)
PS. Ce n'est pas toi qui avait un pote chez Groupama ? Et alors, les infos de l'intérieur, tu en as ???!!!
PS. Ce n'est pas toi qui avait un pote chez Groupama ? Et alors, les infos de l'intérieur, tu en as ???!!!
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Bonne mémoire!Helmina a écrit : PS. Ce n'est pas toi qui avait un pote chez Groupama ? Et alors, les infos de l'intérieur, tu en as ???!!!
J'ai eu le plaisir de naviguer avec le benjamin des naviguants (qui est actuellement remplaçant). Bref je le connais mais je suis pas sûr que lui se souvienne de moi!

Donc pas vraiment d'info confidentiel à apporter, désolé!
- Hel
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Tu n'avais pas remarqué que j'étais la mémoire de ce forum !!! Je retiens tout ! Les bonnes choses comme les mauvaises !Holé a écrit :Bonne mémoire!Helmina a écrit : PS. Ce n'est pas toi qui avait un pote chez Groupama ? Et alors, les infos de l'intérieur, tu en as ???!!!
J'ai eu le plaisir de naviguer avec le benjamin des naviguants (qui est actuellement remplaçant). Bref je le connais mais je suis pas sûr que lui se souvienne de moi!![]()
Donc pas vraiment d'info confidentiel à apporter, désolé!

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