Le rêve de tous marins est de gagner l’America’s Cup. Alors quand Google Labs explore vos rêves profonds avec de l’intelligence artificielle voilà ce que cela donne : La Coupe se transforme en oiseau ! Prémonitoire pour les bateaux qui volent aujourd’hui!
Deep Dream a été dévoilée en juin par une équipe de chercheurs de Google. Une expérience d’intelligence artificielle avec un programme basé sur un réseau de neurones artificiels, entraîné à reconnaître des formes pour mieux les reproduire et qui donne des résultats aux allures fantasmagoriques, qui évoquent les rêves… De quoi alimenter encore un peu plus les fantasmes liés à l’intelligence artificielle, mais les résultats ont beau être impressionnants, ils ne relèvent d’aucune forme de magie. Face à l’important écho rencontré sur la Toile, « et les nombreuses questions des programmeurs et des artistes sur la façon dont ces visualisations étaient créées » , les chercheurs ont décidé il y a quelques jours de mettre à disposition du public le code utilisé pour générer ces images, expliquent-ils. « Ainsi, vous pouvez faire des images inspirées de réseaux de neurones vous-mêmes ! »
Ce que nous avons fait avec une image de la Coupe. Après une semaine de calcul, Deep Dream a rendu son verdict. Le résultat est assez incroyable… et presque prémonitoire. La Coupe se transforme en oiseau, la Coupe des bateaux qui volent ! On peut aussi y voir comme des plumes de paon à l’image de la Coupe qui dans toute son histoire a toujours été une occasion pour les tycoons de leur époque de se faire un nom mondialement.
Comment ça marche ?
Deep Dream fait partie d’un projet de recherche sur l’apprentissage des machines. Le réseau de neurones artificiels utilisé par les chercheurs de Google a été entraîné à reconnaître des formes sur des images. Il a, pour cela, été « nourri » de millions d’images afin d’apprendre à classifier les formes. Une fois le réseau entraîné, il est en mesure d’analyser les images pour y reconnaître des formes. Le réseau contient plusieurs dizaines de couches de neurones artificiels, comme l’expliquent les chercheurs :
« La première va peut-être rechercher des bords et des angles. Les couches intermédiaires interprètent ces traits basiques pour y rechercher des formes, comme une porte ou une feuille. Les couches finales assemblent le tout dans des interprétations complexes (…), comme des bâtiments ou des arbres. »
En clair, « on demande au réseau “quoi que tu voies, on en veut plus !“ (…) Si un nuage ressemble un peu à un oiseau, le réseau va le faire ressembler encore plus à un oiseau. »