Publié : 12 déc. 2012 09:47
Un Suisse, quoi...!leloublan a écrit :Stamm c est un bucheron, pour qu il soit devant il faut qu il y ai pas trop a finasser
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Un Suisse, quoi...!leloublan a écrit :Stamm c est un bucheron, pour qu il soit devant il faut qu il y ai pas trop a finasser
Ben je pense qu'il a pas trop le choix, non?Dam a écrit :Qu'est-ce qu'il fout là-haut Thomson? Il veut aller photographier des kangourous...?
N hesite pas a postuler pour les prochains JO vu le résultat des Francais a LondresDam a écrit :Il a l'air très sympa ton charpentier.
Mais sinon, vous avez aussi des gens qui ont navigué depuis la préhistoire? Ou alors qui ont eu des titres récents mais dans de vraies séries?
Moi qui ai gagné 4 fois le FST, ça me fait penser que je devrais aussi imprimer ça sur une feuille. Et puis Philou et moi on ira se faire une fondue au bord du lac en regardant passer les barques de pêcheurs en se racontant comment on a gagné nos titres.
En attendant, moi il ne m'a jamais battu J. Lobert. Que ce soit en finn ou en autre chose d'ailleurs. Pareil pour Coutts, Cammas, Ainslie, etc....Dam a écrit : Pour ce qui est des Français, j'ai quand-même été le premier sparring partner du seul médaillé français quand il a commencé le Finn en 2007.
Moi ??? non je me marre......et puis c est toi qui la placé sur le plan de la nationalitéDam a écrit :![]()
T'as les crocs gelés par le froid mon Loulou..?
Pour ce qui est des Français, j'ai quand-même été le premier sparring partner du seul médaillé français quand il a commencé le Finn en 2007.
et moi j ai serré la main a 3 ou 4 milliardaires mais ca ne m as pas renduPopov a écrit :En attendant, moi il ne m'a jamais battu J. Lobert. Que ce soit en finn ou en autre chose d'ailleurs. Pareil pour Coutts, Cammas, Ainslie, etc....Dam a écrit : Pour ce qui est des Français, j'ai quand-même été le premier sparring partner du seul médaillé français quand il a commencé le Finn en 2007.
Faut dire que la probabilité de rencontrer de vrais milliardaires en Suisse est plus importante que celle de rencontrer de vrais marins...leloublan a écrit :et moi j ai serré la main a 3 ou 4 milliardaires mais ca ne m as pas rendu plus riche
PS. LLB mais malheureusement Stamm est maintenant sorti du système météo des premiers.Bon : on ne va pas épiloguer des plombes. 545,3 milles en 24 heures pour François Gabart, c’est tout simplement hallucinant ! 22,72 nœuds de moyenne, soit plus que Francis Joyon sur son trimaran Idec de 27 mètres en 2005, qui détenait alors ce record WSSRC en solitaire…
Sept années seulement pour qu’un monocoque de 60 pieds puisse aller aussi vite qu’un multicoque dix mètres plus grand. L’explication est simple (ce qui n’enlève rien à la surprise) puisqu’elle tient en trois mots : raideur à la toile, légèreté, voilure.
32 tonnes/mètre de moment de redressement, 7 200 kg lège environ de déplacement (dont 1,7 tonne de coque et 3,4 tonnes de lest), 310 m2 de voilure au près, 500 m2 sous gennaker-trinquette et près de 600 m2 sous spi…
Du choix de la voilure
Mais cela n’explique pas pourquoi c’est François Gabart qui est allé le plus vite : Macif, Banque Populaire et Virbac-Paprec 3 sont tous des plans Verdier-VPLP dernière génération qui, s’ils ne sont pas exactement des sisterships, sont des frères "jumeaux" à la même carène.
Tout simplement parce que chaque solitaire n’a pas opté pour le même jeu de voiles : le jeune skipper a privilégié les allures de brise au débridé tandis qu’Armel Le Cléac’h a choisi une combinaison de voiles plus polyvalente et que Jean-Pierre Dick n’a pas de mât-aile mais un profil classique (voilesetvoiliers.com reviendra sur «les clés de la voilure» avec la longue interview des designers de North Sails France, vendredi prochain).
D’un côté, Macif a navigué sous grand-voile arisée et «blast reacher», un génois volumineux capelé à l’étrave avec un point d’écoute haut pour ne pas pocher dans les vagues ; de l’autre, Banque Populaire a dû se contenter de sa combinaison de voile d’avant plus plate, ne pouvant pas envoyer son gennaker capelage par 25-35 nœuds de vent sur un angle aussi serré. D’ailleurs, dès que les deux solitaires ont enroulé la «bouée» occidentale de la porte d’Amsterdam pour abattre de 20°, ils se sont retrouvés avec la même configuration de voiles – et quasiment la même vitesse.
Quant à Virbac Paprec 3, qui possède aussi un reacher, la différence vient du fait qu’il n’a pas d’outriggers : il ne peut pas déborder autant son point de tire pour tendre sa chute.
Chacun sait désormais à quoi s’en tenir pour les longs bords à venir : François Gabart restera le plus redoutable dans la brise au reaching (allure qui devrait se renouveler dans le Pacifique, voire pour la remontée le long des côtes argentines), Jean-Pierre Dick sera le plus à l’aise au près et aux allures légèrement débridées grâce à sa raideur d’étai (allure intéressante dans la transition brésilienne), Armel Le Cléac’h sera redoutable dans les petits airs avec son Code 0 et ses gennakers de tête plus plats (un bonus au passage de l’équateur entre autres). L’aisance de Banque Populaire lors du grand bord de débridé le long du Brésil s’explique par ce choix de plan de voilure…