L'article de Sail World rapporte cette déclaration de Nicholson :Dam a écrit : Stokes disait que sur la carto on voit bien la remontée des fonds, et c'est le cas.
Mais quand tu es sur l'écran c'est pour tactiquer, et l'écran est couvert de symboles météo (flèches de vent et lignes isobares). Alors non seulement les chiffres du fond ne sont pas très visibles, mais en plus quand tu ne te poses pas de questions à leur sujet tu ne les vois vraiment pas.
Bref, je ne dis pas qu'il n'y avait pas moyen de le voir, mais pour moi si ça n'a pas été vu avant le départ, beaucoup de coureurs ne le repèreront pas une fois sur l'eau.
(...)
et de Verbraak :We were aware that there would be some sea-mounts. When I saw those, I asked what the depth and current and wave conditions would be.
My experience with those off the east coast of Australia is that conditions can get quite bumpy with a difficult wave state.. Wouter’s reply was that the depth went from 3000 metres to 40 metres – that were the extremes of the depths. (...)
The current was negligible, and we would monitor the wave state, as we approached (...)
A 40 metre depth is perfectly safe depth at which to cross seamounts or any piece of terrain', Nicholson added. (...)
hat information as relayed to the crew, so they were informed as to the conditions. (...)
A priori ils savaient très bien qu'il y avait des remontées de fond et qu'ils en approchaient une mais n'avaient pas les bonnes infos sur la profondeur.In hindsight we would have zoomed in much more on the actual area (...) We have not yet managed to get the computers up and running, they are pretty much dead. But we would like to do this, so we know what has happened.
Encore une fois, il ne faut pas tirer sur l'ambulance et je pense même qu'il y a des leçons à en tirer sur les précautions d'usage de la cartographie électronique mais je ne vois pas non plus de circonstances atténuantes.
C'est certain.Rien à voir avec Coville, par exemple, qui relâche sa veille dans une zone que tout le monde sait à haut risque.