Débat sur sponsoring et Coupe en France sur l'Equipe TV

Tout ce qui a été dit ailleurs qu'ici...
rom13
Soutier
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Post by rom13 »

et puis il y a France Telecom est internationale (marque Orange), concurrence d'Alice & TIM (qui sont aussi en France et ailleurs qu'en Italie). Mais FT/Orange est déjà dans la voile et même les 2 pieds dedans...
Gros
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Post by Gros »

Et puis nous avons des constructeurs automobile, des avionneurs, des producteur viticoles (champagne charly), des fabriquants de vêtements...
Bref, bien du monde de renommée internationale qui pourrait s'investir dans ce genre de projet.
Ne nous plaigons pas et regardons les Anglais (qui font pourtant parfois jeu égal avec nos meilleurs régatiers :roll: :wink: :lol: ).
Mais il est sûr que sans bateau Français, pas d'intéret des Français dans la cup, et pas d'intéret...
Carressez un cercle, il deviendra vicieux.
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Goldeneye
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Post by Goldeneye »

Pour Emirates le cas est un peu différent, cette compagnie aérienne est trés trés riche et dépense des sommes colosales dans la publicité. C'est eux qui financent le stade qui sera construit à Londres pour les JO; en échange il va s'appeler l'Emirates statium (ou quelque chose dans ce style).
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TNZ
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Post by TNZ »

Il aurait pu donner quelques millions de plus à ETNZ alors...
Qui se cache derrière le pseudo "TNZ" ? Réponse dans cette petite présentation. Et pour ceux qui veulent voyager depuis leur canapé, il suffit de faire un tour sur mon blog (plus de 350 articles et 2500 photos de 10 pays différents situés sur 4 continents).
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Tampico
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Article de Le Monde sur l'AC et Kandler

Post by Tampico »

La famille Kandler rêve de la Coupe de l'America
LE MONDE | 10.05.06 | 15h43 • Mis à jour le 10.05.06 | 15h43

l faudra encore un peu de temps avant que l'appellation ne rentre dans les moeurs. Si, depuis le 5 avril, Areva est devenu son sponsor titre, le défi français engagé dans la quête de la Coupe de l'America à la voile reste pour beaucoup K-Challenge, son nom jusqu'alors. K comme Kandler, une famille franco-allemande qui a porté, dès décembre 2001, le projet sur les fonts baptismaux jusqu'à l'annonce du partenariat avec le géant français du nucléaire.

Du 11 au 17 mai, à Valence (Espagne), Areva Challenge doit participer à l'acte 10 de la Coupe Louis-Vuitton. A l'issue d'une longue série de phases éliminatoires, qui s'achèvera au printemps 2007, le meilleur parmi les onze challengers sera opposé au tenant de la Coupe, le suisse Alinghi.

Dans la famille Kandler, il y a avant tout le père, Ortwin, maître d'ouvrage de l'aventure. Né en Autriche en 1940, l'homme, à peine marié, a décidé de vivre sur un bateau, une coque en bois devenue, dit-il, "une passoire". "Je voulais faire ça en famille, mais c'est vite devenu compliqué, se souvient-il. Les enfants en ont eu marre." Ce juriste de formation, passionné d'histoire et éleveur de vin dans les Corbières, a la réputation de ne pas être facile, mais aussi, selon Bruno Troublé, le fondateur de la Coupe Louis-Vuitton, d'avoir "beaucoup de charisme". "C'est quelqu'un qui ne baisse jamais les bras", ajoute-t-il.

"C'EST IMPORTANT D'AVOIR FAIM"

Pionnier du programme Airbus à la fin des années 1960 à Munich, il s'installe peu après à Toulouse et devient responsable des ventes en Europe - ce qui le rendra "riche, mais discret", selon Bruno Troublé. En 1989, Ortwin Kandler quitte le consortium européen. "Je ne pouvais plus concilier mes deux envies, explique-t-il. La mer me travaillait plus que l'aviation."

Dans la foulée, il fonde K-Yachting, une société spécialisée dans l'importation et la location de voiliers de course. Tour de France à la voile, One Ton Cup, Pro Am Cup : en quinze ans, les Kandler ont vu beaucoup de marins arpenter leurs coursives. "La Coupe de l'America, je ne me sentais plus en mesure de la faire moi-même. C'était un peu tard", explique-t-il. C'est ainsi qu'il a soutenu Stéphane, le fils, manager au sein de K-Yachting, devenu de facto maître d'oeuvre du défi : "Pour nous, il n'y avait qu'une seule épreuve sur monocoque : la Coupe."

L'équipe, formée autour de la responsable sportive, l'Américaine Dawn Riley (trois Coupes à son actif), et du skipper et barreur Thierry Peponnet (champion du monde et double médaillé olympique sur dériveur) avait de quoi séduire. Malgré tout, le sponsor principal s'est fait attendre, au point de jeter le discrédit sur le projet qualifié un temps de "défi étranger installé en France" par Bruno Peyron. "On a été considérés comme des "parvenus". Je connais pourtant beaucoup de monde dans ce métier", déplore Ortwin Kandler.

Les 12,5 millions d'euros apportés in extremis par Areva ont relancé l'équipe. En stand by depuis plusieurs mois, elle semblait vouée à une fin prochaine. "Je suis resté zen, affirme Ortwin Kandler, qui a été le principal bailleur de fonds pendant ces mois d'attente. Je ne voulais plus contracter d'emprunt. Je voulais juste lancer l'affaire."

Malgré des prévisions budgétaires qui tablaient sur le double des 20 millions dont dispose aujourd'hui Areva Challenge, Ortwin Kandler croit aux chances des siens pour figurer parmi le dernier carré des challengers. "C'est important d'avoir faim. Tant qu'on a quelque chose à mâcher."


Jean-Jacques Larrochelle
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