Il semble que 24h corresponde à la plus petite pénalité envisagée par les barèmes des jury.
C’est vraiment dommage qu’une panne de batterie de son alarme de montre puisse avoir de telle conséquence ! Après une si belle course, c’est cruel! Je trouve aussi regrettable pour l’exposition internationale de la classe IMOCA.
Hel wrote: Faut voir... Si d'aventure Thomson donne son nom à la falaise ...
La Tête à l’Anglais était un tout petit peu plus loin, dommage à peu de chose près, cela serait devenu un vrai mythe!
Dis et si Elies remontait sur SMA il serait 1er...
Remarquez il a lui aussi fiat une belle course car il est remonte vraiment loin, s'il avait pas eu un coup de mou au depart.. ben il aurait pu etr meme niveau que le Boss..
Dam lave plus blanc que blanc
Et se pose en père la rigueur
On t'a pas entendu quand en 2013 Dick se classe 4 eme du VG avec un bateau parfaitement hors jauge et ne répondant plus aux exigences du réglement
T'avais piscine ou tu fumais le cigare au Rotary ???
On ne s’est pas parlé depuis des années et tu commences direct par me rentrer dedans? Bon, c’est toi qui vois, mais puisqu’apparement tu lis le forum assidûment, c’est qu’il t’interesse, alors pourquoi ne pas t’apaiser et essayer de participer sans mordre?
Enfin, même si la forme de tes messages n’a pas changé, le fond de la question est interessant (même 5 ans après). Je ne crois pas qu’aucun forumer ou média avait soulevé la question qui ne m’avait d’ailleurs pas plus effleuré.
Pas plus que quand Jourdain avait tenté la même chose quelques années auparavant d’ailleurs...
C’est quand même étonnant que personne n’ait soulevé le point avant aujourd’hui. Il n’y a pas quelque part un article qui permet à un coureur de poursuivre la course s’il devient hors jauge après le départ et malgré lui?
Il y a des bateaux qui terminent avec un mât rafistolé (Yves Parlier), d'autres qui terminent avec des morceux d'étraves en moins (Alex Thomson)... Les dommages qui arrivent en course, si ils sont dû à un fait de course, ne sont pas pris en compte, car il n’y a aucun avantage. C’est pareil en sport auto... Les voitures sont en géneral monis lourdes à l’arrivée qu'au départ.
Ce qui me semble acquis, c'est que sans son moteur A. Thomson serait certainement DNF.
La pénalité me semble être incontournable au risque de créer une jurisprudence plus que douteuse.
On est pas sur la Golden Globe Race non plus!!!
Popov wrote: Ce qui me semble acquis, c'est que sans son moteur A. Thomson serait certainement DNF.
La pénalité me semble être incontournable au risque de créer une jurisprudence plus que douteuse.
On est pas sur la Golden Globe Race non plus!!!
C'est plus le barème qui est discutable que la pénalité en elle même, après les mecs derrière ont bien l'air conscient de n'avoir gagné que sur le papier et pas dans la réalité.
Pour Dick j'en avais parlé avant, il y avait eu jury, il avait aussi utilisé son moteur pour prendre sa bouée parce qu'il n'était plus très manoeuvrant sans sa quille et uniquement à la voile. Là le jury avait estimé qu'il n'avait pas tiré d'avantage de sa situation et n'avait pas eu de pénalité, mais les grilles étaient probablement différentes.
La Golden Globe est une blague au niveau règlement
Moi c’est le principe même de la pénalité qui me gêne. Comment on la fixe? Impossible, et si finalement ça fait jouer une place à quelques mn près, il y’aura des discussions sans fin.
Pour moi moteur = disqualification. Le gars ne finit pas la course comme s’il avait abandonné et ça évitera que le
suivant ait l’impression de gagner seulement sur le papier.
Le gars sauve son bateau bien sûr, mais il ne peut plus être classé.
S’echouer ou perdre sa quille sont des faits de course lourds qui justifient pleinement une fin de course pour la « victime », et surtout de permettre à ceux qui n’ont pas subi ça de ne pas être classés derrière.
Je ne voudrait pas entretenir une polémique, de façon stérile d'une certaine manière, mais récemment dans le toujours excellent blog Foilers!, un des lecteurs faisait noter la chose suivante:
Qu’en est il,des pilotes auto, des quilles pendulaires [alimentés par le moteur thermique]… le moteur puisqu’il est là peut aussi servir à mette en mouvement une sorte de foil rotatif permettant de faire avancer le bateau quand il n’y a pas assez de vent...
Ca ne change rien du point de vue du respect de la regle à la lettre. Mais on considère bien la complexité de l'application de la loi dans son esprit.
Dam wrote: Moi c’est le principe même de la pénalité qui me gêne. Comment on la fixe? Impossible, et si finalement ça fait jouer une place à quelques mn près, il y’aura des discussions sans fin.
Tu es bien obligé, par exemple sur le VG les ruptures de plomb "accidentelles" sont fréquentes, et ça peut jouer sur le classement final, on ne saura jamais si le skipper en a tiré un avantage, même minime (moteur, matossage si ça concerne du matériel).
Popov wrote: Je ne voudrait pas entretenir une polémique, de façon stérile d'une certaine manière, mais récemment dans le toujours excellent blog Foilers!, un des lecteurs faisait noter la chose suivante:
Qu’en est il,des pilotes auto, des quilles pendulaires [alimentés par le moteur thermique]… le moteur puisqu’il est là peut aussi servir à mette en mouvement une sorte de foil rotatif permettant de faire avancer le bateau quand il n’y a pas assez de vent...
Ca ne change rien du point de vue du respect de la regle à la lettre. Mais on considère bien la complexité de l'application de la loi dans son esprit.
En général, "une sorte de foil rotatif permettant de faire avancer le bateau", on appelle ça une hélice...
Et c'est stipulé dans les IC, regle ou RCV, comme quoi toute propulsion motorisée est interdite...
R
Dam wrote: Moi c’est le principe même de la pénalité qui me gêne. Comment on la fixe? Impossible, et si finalement ça fait jouer une place à quelques mn près, il y’aura des discussions sans fin.
Tu es bien obligé, par exemple sur le VG les ruptures de plomb "accidentelles" sont fréquentes, et ça peut jouer sur le classement final, on ne saura jamais si le skipper en a tiré un avantage, même minime (moteur, matossage si ça concerne du matériel).
C'est pas pareil du tout une rupture de plomb (supposée) accidentelle et un gars qui a fermement mis le moteur en marche.
Ceci dit je trouve qu'une pénalité en temps pour une rupture de plomb est mal adaptée: soit on considère que la rupture est réellement accidentelle, que le gars n'a pas utilisé son moteur et le pénaliser en temps est injuste sportivement. Soit on considère qu'il a probablement utilisé son moteur et les pénalités en temps sont trop faibles par rapport à la gravité des faits.
Si le but est de sanctionner une bourde sans conséquences sportives, une amende serait plus logique qu'une sanction sportive.
Dam wrote: Moi c’est le principe même de la pénalité qui me gêne. Comment on la fixe? Impossible, et si finalement ça fait jouer une place à quelques mn près, il y’aura des discussions sans fin.
Tu es bien obligé, par exemple sur le VG les ruptures de plomb "accidentelles" sont fréquentes, et ça peut jouer sur le classement final, on ne saura jamais si le skipper en a tiré un avantage, même minime (moteur, matossage si ça concerne du matériel).
C'est pas pareil du tout une rupture de plomb (supposée) accidentelle et un gars qui a fermement mis le moteur en marche.
Ceci dit je trouve qu'une pénalité en temps pour une rupture de plomb est mal adaptée: soit on considère que la rupture est réellement accidentelle, que le gars n'a pas utilisé son moteur et le pénaliser en temps est injuste sportivement. Soit on considère qu'il a probablement utilisé son moteur et les pénalités en temps sont trop faibles par rapport à la gravité des faits.
Si le but est de sanctionner une bourde sans conséquences sportives, une amende serait plus logique qu'une sanction sportive.
