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par jean33 » 11 Nov 2015 10:49
par Hel » 11 Nov 2015 12:35
par jean33 » 11 Nov 2015 12:43
par jean33 » 11 Nov 2015 13:08
par jean33 » 11 Nov 2015 16:16
par Tiketitan » 11 Nov 2015 19:15
Vincent Riou
« Nous avons fait une transat particulière. Nous avons travaillé nos sensations sur cette Transat Jacques Vabre. Dès la première nuit de course, on est tombé en panne de centrale de navigation. On a tout fait avec, comme seul affichage, la route fond et la vitesse fond. Jamais, ni la force, ni la direction, ni l’angle du vent. On a même pensé mettre les rubans dans les haubans comme on faisait quand on était petits en 420. Nous avons fait tout sans assistance électronique. On me l’aurait dit avant le départ, j’aurais dit non pas question ! Ca ne peut pas marcher. Il faut aiguiser ses sens et se mettre au boulot. Avec le peu de repères, ce n’est pas évident de trouver les bons réglages. Il faut toujours être bien toilé pour avoir des sensations. La leçon, c’est que c’est possible, et pour apprendre ce n’est pas si mal".
Sébastien Col
« Au final, cette avarie d’électronique, c’est une bonne leçon, on se rend compte qu’on est de plus en plus assisté dans la vie en général. L’être humain est capable de faire de grandes choses, de sentir les choses. C’est une belle leçon pour une performance qui est supérieurs quelque part. Je me suis rendu compte également à quel point il faut être complet pour naviguer en IMOCA. »
par jean33 » 11 Nov 2015 19:33
par jean33 » 11 Nov 2015 21:22
par Hel » 12 Nov 2015 00:52
Tiketitan a écrit: PRB n'avait plus de centrale de nav depuis le début, il va falloir qu'ils nous trouvent des avaries sur BP et Queguiner.Vincent Riou
« Nous avons fait une transat particulière. Nous avons travaillé nos sensations sur cette Transat Jacques Vabre. Dès la première nuit de course, on est tombé en panne de centrale de navigation. On a tout fait avec, comme seul affichage, la route fond et la vitesse fond. Jamais, ni la force, ni la direction, ni l’angle du vent. On a même pensé mettre les rubans dans les haubans comme on faisait quand on était petits en 420. Nous avons fait tout sans assistance électronique. On me l’aurait dit avant le départ, j’aurais dit non pas question ! Ca ne peut pas marcher. Il faut aiguiser ses sens et se mettre au boulot. Avec le peu de repères, ce n’est pas évident de trouver les bons réglages. Il faut toujours être bien toilé pour avoir des sensations. La leçon, c’est que c’est possible, et pour apprendre ce n’est pas si mal".
Sébastien Col
« Au final, cette avarie d’électronique, c’est une bonne leçon, on se rend compte qu’on est de plus en plus assisté dans la vie en général. L’être humain est capable de faire de grandes choses, de sentir les choses. C’est une belle leçon pour une performance qui est supérieurs quelque part. Je me suis rendu compte également à quel point il faut être complet pour naviguer en IMOCA. »
par Hel » 12 Nov 2015 01:07
Que penser de la nouvelle génération d’IMOCA ?
"La nouvelle génération est en phase d’apprentissage, de découverte. On ne joue pas dans la même catégorie. Nous avons un bateau abouti, dont on a les manettes. Eux sont en mode découverte. C’est sûr que les foils, c’est l’avenir de la voile. Nous en aurons tous un jour. On ne peut pas refuser le progrès. Aujourd’hui, c’est une histoire de timing, un délai de mise au point, on est à chaud, il falloir analyser ce qu’il s’est passé."
par jean33 » 12 Nov 2015 07:11
Hel a écrit:Tiketitan a écrit: PRB n'avait plus de centrale de nav depuis le début, il va falloir qu'ils nous trouvent des avaries sur BP et Queguiner.Vincent Riou
« Nous avons fait une transat particulière. Nous avons travaillé nos sensations sur cette Transat Jacques Vabre. Dès la première nuit de course, on est tombé en panne de centrale de navigation. On a tout fait avec, comme seul affichage, la route fond et la vitesse fond. Jamais, ni la force, ni la direction, ni l’angle du vent. On a même pensé mettre les rubans dans les haubans comme on faisait quand on était petits en 420. Nous avons fait tout sans assistance électronique. On me l’aurait dit avant le départ, j’aurais dit non pas question ! Ca ne peut pas marcher. Il faut aiguiser ses sens et se mettre au boulot. Avec le peu de repères, ce n’est pas évident de trouver les bons réglages. Il faut toujours être bien toilé pour avoir des sensations. La leçon, c’est que c’est possible, et pour apprendre ce n’est pas si mal".
Sébastien Col
« Au final, cette avarie d’électronique, c’est une bonne leçon, on se rend compte qu’on est de plus en plus assisté dans la vie en général. L’être humain est capable de faire de grandes choses, de sentir les choses. C’est une belle leçon pour une performance qui est supérieurs quelque part. Je me suis rendu compte également à quel point il faut être complet pour naviguer en IMOCA. »
Hop hop hop !!!! Et kicé qui fait quasiment de la désinformation en tronquant les citations pour ne retenir que ce qui l'arrange, et passer sous silence ce qui pourrait desservir ses propres propos ? Mmmmm ???
par jean33 » 12 Nov 2015 07:20
Hel a écrit: Ils refont tous les fonds de coques, de la cloison de mat à l'étrave. C'était du monolithique et pas du sandwiche pour faire léger ! Donc ils renforcent en rajoutant des profiles en oméga. Et après on peut supposer que ça tiendra.
BP a fait un gros chantier cet été, on peut supposer que c'était du genre de ça !
par jean33 » 12 Nov 2015 07:25
par Hel » 12 Nov 2015 08:28
jean33 a écrit:les chantiers vont avoir du travail.
Le choix ne se résume pas seulement à foil ou pas foil, mais surtout à la capacité financière et humaine de chaque team d’arriver avec une machine prête pour le Vendée Globe. La réponse se situe dans l’équation : temps, argent, moyens. Si on n’a pas tout ça, autant améliorer son bateau comme a su le faire Vincent Riou… »
par jean33 » 12 Nov 2015 11:32
par jean33 » 12 Nov 2015 12:45
par Dam » 12 Nov 2015 13:08
Ben, c'est pas l'impression que ça donnait puisque vous vous interrogiez sur l'état de fraicheur du bateau et de l'équipage pour expliquer le manque de vitesse...jean33 a écrit: Ah bon
Oui ça, je suis entièrement d'accord
Je n'ai pas suivi qui éprouvait de la haine pour les foils sur les monos, mais en ce qui me concerne je trouve ça parfaitement disgracieux, quand on voit ces excroissances difformes de chaque côté, on se demande vraiment ce que ça vient foutre là , et je dois dire que ça me gêne beaucoup.jean33 a écrit:PS : je ne comprends pas cette haine du foil sur les monos, ça j'avoue ca me laisse perplexe
par jean33 » 12 Nov 2015 14:35
par Tiketitan » 12 Nov 2015 14:51
jean33 a écrit:
PS : je ne comprends pas cette haine du foil sur les monos, ça j'avoue ca me laisse perplexe
par Tiketitan » 12 Nov 2015 15:10
Voilesetvoiliers.com : C’est donc là que Banque Populaire avec ses foils a fait parler la poudre…
V.R. : Face à Banque Pop, à certains moments, on ne peut rien faire si ce n’est essayer de perdre le moins possible et d’avoir une chance dans les prochains phénomènes météo. Au reaching, il va plus vite entre 1 et 3 nœuds. A certains moments, c’est atroce. Au près, on lui colle un nœud et on va toujours un peu plus vite quand il y a moins de 14-15 nœuds de vent quand le foil commence à marcher. Et vent arrière, on va plus vite tout le temps. Banque Pop arrive dans le Pot-au-Noir avec seulement trente milles d’avance. Et on le repasse : d’abord parce qu’il perd 15 milles dans le premier grain et ensuite parce que nous faisons une belle trajectoire.
Voilesetvoiliers.com : Sur les premiers bateaux de cette Transat, un seul est récent…
V.R. : Absolument ! Sur les quatre premiers, trois (PRB, Groupe Quéguiner et Le Souffle du Nord) sont des dessins qui remontent à 2008 avec la même forme de coque. Comme quoi !
C’est un peu circonstanciel d’accord mais cela montre que la version d’un bateau archimédien, pas trop large, un peu passe-partout reste une bonne solution. Ce sont des bateaux polyvalents, qui ne tapent pas trop… Ils ne sont pas les meilleurs pris condition par condition. Mais dans la globalité, ce sont de super bateaux. Pas trop de trous, ils vont bien au près comme vent arrière, pas mal au reaching, dans le gros comme le petit temps…
Voilesetvoiliers.com : Ensuite il faut accepter de se faire dépasser sans rien pouvoir faire à certains moments…
V.R. : Ça, c’est l’apport du foil. Mais si ce concept doit durer, je pense qu’il sera adapté aux bateaux étroits, plus proches du mien, voire plus encore. Aujourd’hui, ils ne l’ont pas fait car ils voulaient se donner la possibilité de revenir à des dérives classiques et ensuite ils n’ont pas forcément géré le problème de la symétrie des foils. A part Hugo Boss, aucun n’a de foil plus long qu’une demie largeur de bateau donc cela définit la longueur des foils. C’est embêtant ; tu as envie d’avoir un bateau large pour avoir de longs foils. Sauf si tu fais Hugo Boss : le bateau est symétrique mais ses foils sont plus longs.
Voilesetvoiliers.com : Alors avez-vous une petite idée…
V.R. : On va en discuter. Le problème n’est pas de savoir si avoir des foils c’est bien ou pas car c’est bien ! A moyens termes, on en aura tous. Les foils sont l’avenir de notre sport. Le problème est de savoir quand ce concept sera à maturité pour faire un bateau de course performant sur un programme de Vendée Globe. Sur le plan du timing est-ce opportun maintenant où faut-il attendre de savoir quelle est l’option pour le prochain Vendée Globe ? C’est une notion de prise de risque liée au planning. Ce sont des décisions qui ne relèvent pas uniquement du sportif et du technique.
Voilestevoiliers.com : Du financier aussi évidemment…
V.R. : Oui, car en plus il faut aussi changer de mât. Il faut renforcer la structure. Pour mon bateau c’est 500 000 €. C’est à gérer avec mes partenaires
Voilesetvoiliers.com : Les enseignements de cette transat semblent suffisants pour que vous vous posiez des questions de fond…
V.R. : Si le skipper d’un foiler finit le Vendée Globe, arrive à gérer le foil et son problème d’instabilité. S’il n’a pas de problème de casse de matériel, tu ne peux rien faire. Tu regardes. Tu admires. Mais une fois encore c’est le timing. Pour tout vous dire, la question est à l’ordre du jour la semaine prochaine avec mes partenaires.
Armel Le Cléac’h
« Nous sommes super contents, d’abord d’avoir terminé la course, ensuite d’avoir pu jouer la gagne pendant toute la traversée : il ne manquait pas grand-chose, mais nous avons été battus par plus forts que nous. Et puis nous avons formé un super duo avec Erwan ! Sur un super bateau, certes en rodage : il y a eu pas mal de bricoles à faire… Mais on arrive avec un bateau en entier qui a montré par moments de bonnes performances.
Il y a bien sûr un zest de déception parce qu’on aurait bien aimé gagner : nous étions en tête à l’entrée du Pot au Noir ! Malheureusement, nous avons eu des nuages qui n’ont pas été très gentils avec nous. Notamment un orage avant le Pot au Noir qui nous a fait perdre 35 milles ! Puis il y a eu pas mal de près… Ce n’est pas l’allure favorite des foils. On a manqué un peu de réussite parce que les alizés le long du Brésil n’ont pas été très puissants et c’était un peu frustrant de voir PRB garder la tête de course. Mais ils ont bien navigué, ils ont maîtrisé jusqu’au bout.
Les foils ? On les garde. On en est super content : avec Erwan, on en a pas mal discuté. Il y a des moments où ça marche bien et d’autres où on était moins à l’aise. Mais Banque Populaire VIII a été mis à l’eau il y a six mois seulement alors que PRB navigue depuis cinq ans ! Nous avons encore une grosse marge de progression. Nous avons appris énormément de choses sur cette course. Il y a du travail cet hiver avant le Vendée Globe… La comparaison avec les classiques n’apporte pas une réponse tranchée. Et il va falloir vite se décider parce que les bateaux vont être remis à l’eau au printemps. »
Erwan Tabarly
« Il y a encore un peu de temps avant que Banque Populaire VIII soit totalement performant à toutes les allures : pour l’instant, il y a encore des trous. Mais l’avenir se passera avec des foils. Même si aujourd’hui, il y a encore du jeu entre les foilers et les classiques.
On a sorti la trousse à outils comme tout le monde mais on n’a pas eu de soucis majeurs. On a bien réussi à passer la première dépression sans avoir de problèmes sur le bateau et ce qui nous ait arrivé ensuite, on a pu relativement vite le réparer. Ça nous a occupé mais il n’y avait rien de grave.
C’était une très belle expérience pour moi puisque c’était ma première Transat Jacques Vabre et en naviguant sur un monocoque IMOCA, je me suis rendu compte que ce sont des bateaux exigeants : les voiles sont lourdes et il faut souvent faire des changements pour être bien toilé. Mais ça va très très vite : on a pointé à 29 nœuds plusieurs fois ! Mais c’est très physique. On a eu une super complicité avec Armel… »
Sur le site de BP
« On a joué la gagne jusqu’au bout », souligne pourtant Erwan Tabarly. Pour preuve, ce choix délibéré dès les premières heures de course de mettre cap à l’ouest pour affronter « la montagne » comme Erwan surnomme cette dépression monstrueuse sous l’Irlande que Banque Populaire VIII a su contourner, pour s’emparer du commandement aux allures les plus favorables au plan bateau. « C’est là qu’il fallait aller », insiste Erwan, « pour prétendre jouer la gagne. Mais nous n’y sommes pas allés n’importe comment. On a clairement levé le pied, en remontant notamment les foils. C’est à ce moment qu’on a appris la vague d’abandons parmi les bateaux neufs… »