Volvo Ocean Race 2014

Embruns, albatros et grands horizons
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gloups
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Post by gloups »

Dam wrote:3 pistes pour le skipper, de source très sûre : Sébastien Josse, Charles Caudrelier, Yann Eliès.
Eliés en equipage pourquoi pas mais bon..
Cauderelier je pensais qu'il voulais un VG. Et josse serait le plus sur le MOD 70 tombant, le baron va surement le laisser tomber non ou il le laiserra car plus vraiment d'avenir chez Gitana...
:)
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Sandetie
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Post by Sandetie »

Dam wrote:3 pistes pour le skipper, de source très sûre : Sébastien Josse, Charles Caudrelier, Yann Eliès.
Bon c'est Caudrelier !...
Et pour les rumeurs de participation d'un projet Français, c'est quoi tes pistes ?... :wink:
victor
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Post by victor »

Sandetie wrote:
Dam wrote:3 pistes pour le skipper, de source très sûre : Sébastien Josse, Charles Caudrelier, Yann Eliès.
Bon c'est Caudrelier !...
Et pour les rumeurs de participation d'un projet Français, c'est quoi tes pistes ?... :wink:
Le plus probable c'est un projet "team france" non?
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jean33
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Post by jean33 »

Heu, on parle bien de la Volvo, pas de la cup
Il a été question d'un team France pour la Volvo ?
victor
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Post by victor »

jean33 wrote:Heu, on parle bien de la Volvo, pas de la cup
Il a été question d'un team France pour la Volvo ?
Ils veulent en fait organiser une fillière française pour les courses en équipage, sur le modèle de ce que font les kiwis. La cup mais aussi d'autres courses dont la volvo.

Extrait itw Cammas fin décembre à V&V:
v&v.com : Cela dit, le premier grand projet du Team France sera bien l’America’s Cup, non ?
F.C. : (hésitant) Euh… Pas sûr, il pourrait y avoir la Volvo avant. Mais c’est vrai que la Coupe de l’America est le haut de la pyramide. C’est ce qui va attirer les marins et les investisseurs. Cela représente la valeur absolue d’un team et d’un savoir-faire d’un pays dans notre sport. C’est une finalité. L’autre est que cette équipe perdure et que ce soit une structure professionnelle avec tous les ingrédients, mais pas uniquement sportifs – logistiques, financiers… – qui permettent d’accompagner les initiatives des marins ou des partenaires. Parce qu’il y a des partenaires qui recherchent une image très internationale, ce qui n’est pas vraiment le cas du Vendée Globe. En voile, si je veux qu’on parle de mon bateau aux Etats-Unis, ce n’est pas le Vendée Globe qui me correspond. Qu’est-ce que je peux faire en France ? Il faut répondre à cette question."
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jean33
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Post by jean33 »

Bof, ce projet la (cammas Desjoyaux Kersauzon ) si déjà il avait réuni le budget AC, c'était inespéré. Le voir faire en plus la Volvo, c'etait du domaine du rêve
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Dam
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Post by Dam »

Sandetie wrote:
Dam wrote:3 pistes pour le skipper, de source très sûre : Sébastien Josse, Charles Caudrelier, Yann Eliès.
Bon c'est Caudrelier !...
Et pour les rumeurs de participation d'un projet Français, c'est quoi tes pistes ?... :wink:
Désolé, je n'ai pas le 06 du Père Noël...
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gloups
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Post by gloups »

Dam wrote:
Sandetie wrote:
Dam wrote:3 pistes pour le skipper, de source très sûre : Sébastien Josse, Charles Caudrelier, Yann Eliès.
Bon c'est Caudrelier !...
Et pour les rumeurs de participation d'un projet Français, c'est quoi tes pistes ?... :wink:
Désolé, je n'ai pas le 06 du Père Noël...
Oui moralite, Les organisateur vont avoir un bateau en rab c'est un peu con non ?
:)
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jean33
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Post by jean33 »

Dam wrote: Désolé, je n'ai pas le 06 du Père Noël...
:shock: :shock: :shock:

PFFF....
Tu fais pas d'effort...
quand tu veux te ballader en VOR tu le trouves le 06 :wink:
Holé
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Post by Holé »

jean33 wrote:Il a été question d'un team France pour la Volvo ?
D'après V&V, le dernier VOR sera livré cet été. Pensez-vous qu'une équipe puisse être prête pour jouer la gagne avec un départ le 11 octobre? Si le TF se lance au dernier moment sur la VOR, non seulement il a aucune chance mais cela signifie qu'ils font une croix sur la prochaine AC.
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Dam
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Post by Dam »

Holé wrote:mais cela signifie qu'ils font une croix sur la prochaine AC.
Ca je crois qu'on peut considérer que c'est acquis.
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jean33
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Post by jean33 »

est ce VV dit que le VOR sera livré à un team france ?
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gloups
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Post by gloups »

C'est bien ca le truc.. Il y a pas mal d'info contracdictoire mais tout va vers une bateau francais quand meme. Apresle team france a peu etre un peu de sous pour une volvo au rabais... ODK a ramene de l'argent ainsi que desj qui avait trouver un sponsor pour son MOD ...
:)
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jean33
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Post by jean33 »

je ne vois pas très bien l’intérêt pour Cammas de faire une Volvo au rabais
déjà de façon globale faire une course au rabais, je ne trouve pas ça intéressant, mais quand tu es le tenant du titre ça frôle le ridicule
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gloups
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Post by gloups »

jean33 wrote:je ne vois pas très bien l’intérêt pour Cammas de faire une Volvo au rabais
déjà de façon globale faire une course au rabais, je ne trouve pas ça intéressant, mais quand tu es le tenant du titre ça frôle le ridicule
Non la c'est toute la volvo qui est au rabais car comme tout est en mono type et que tout et limite.. Ca doit couter moins chere que la précédentes éditions. Par contre c'est sur qu'il vont manquer d'entrainement mais pour l'instant a par les filles qui n'ont pas encor leur equipage au complet, donc finalement tout est encore possible...
:)
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Post by victor »

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jean33
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Post by jean33 »

article protégé
peux tu en faire une synthèe ?
merci
victor
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Post by victor »

jean33 wrote:article protégé
peux tu en faire une synthèe ?
merci
Pas protégé chez moi. Va comprendre...

VOILE

Trophée Jules-Verne, Route du rhum, Volvo Race… Franck Cammas est, à 41 ans, un skipper accompli mais pas rassasié. Son Team France prend le départ du circuit de catamarans Extreme 40 et espère remporter aussi l'Aiguière d'argent

Douze catamarans naviguent jusqu'à dimanche 23 février en baie de Singapour pour le coup d'envoi de la saison des Extreme Sailing Series. L'occasion pour Franck Cammas de croiser le fer avec les meilleurs régatiers du monde, dont plusieurs acteurs de la Coupe de l'America, comme Ben Ainslie ou Dean Barker.

Vous avez remporté, en 2013, le Tour de France à la voile, le championnat du monde des catamarans de Class C (7,62 m), la Semaine olympique française en Nacra 17 (catamaran de 5,25 m), le titre de Marin de l'année… Quel regard portez-vous sur cette saison ?

J'ai vécu 2013 comme un moment de transition. Je suis sorti de mon univers habituel, la course au large sur de gros bateaux, pour revenir à des régates au contact, avec une vision à long terme axée sur la Coupe de l'America. J'ai le sentiment que le monde maritime a une attente : il veut voir les marins les plus performants dans les courses franco-françaises se mesurer aux meilleurs mondiaux. C'est la finalité du Team France, dont nous avons annoncé la création fin 2013, avec Michel Desjoyeaux, Olivier de Kersauson et Stéphane Kandler.

Pourquoi avoir choisi comme premier rendez-vous de ce Team France la compétition des Extreme Sailing Series ?

Les Extreme 40, c'est une évidence si l'on veut se frotter aux meilleurs. Le format présente des similitudes avec celui de la Coupe - le surnom de la Coupe de l'America - : des régates serrées, sur des catamarans ultrarapides de 12 m, très près de la côte. Cela apprend à réagir très vite, à se positionner par rapport aux autres concurrents, à être très bon dans les transitions. La présence du quadruple médaillé olympique Ben Ainslie ou de Team Australia parmi les douze équipes engagées cette saison donne encore plus envie d'être de la partie. Le plus haut niveau international, ce sont les Extreme Series, les Jeux olympiques, le match racing et, le Graal que tout marin rêve d'atteindre, la Coupe.

Votre victoire en 2012 dans le tour du monde en équipage, la Volvo Race, n'est-elle pas la preuve du haut niveau de la voile française ?

Ce que nous sommes parvenus à faire dans la Volvo Race prouve que l'on est capable de mettre des moyens et de créer une dynamique, mais la course au large et le match racing sont deux choses différentes, et la Coupe est sans doute ce qu'il y a de plus difficile : c'est là que sont les plus gros budgets, les plus grosses pressions. Mais je ne minimise pas cette victoire : les Néo-Zélandais notamment n'en reviennent toujours pas, ils estiment que c'est une anomalie historique !

Mesurez-vous le chemin parcouru entre vos débuts en solitaire et cette consécration en équipage ?

Non, car ma vision reste la même qu'à mes débuts. Mon métier, c'est de gagner des courses à la voile. Il ne faut pas se tromper de discours. Beaucoup pensent que l'aventure en solitaire et la compétition sont incompatibles et antinomiques. Je pense l'inverse. S'il n'y a avait pas le sel de la compétition, faire un tour du monde en solo n'intéresserait pas autant les skippers du Vendée Globe. La compétition produit des histoires humaines fortes. Si Gabart pleure à son arrivée aux Sables-d'Olonne, c'est parce qu'il a battu les autres !

L'expérience de la voile en solitaire est-elle un atout pour mener à bien un projet comme celui de Team France ?

La voile en solitaire m'a aidé à construire une vision globale d'un projet. Un projet, ce n'est pas seulement aller sur l'eau, cela se gagne aussi à terre, par la préparation du bateau, par les entraînements, par la connaissance de l'environnement de la course. Or, en France, on a une richesse incroyable. Je me suis rendu compte en travaillant dans différentes équipes étrangères qu'elles avaient d'excellents barreurs, des tacticiens hors pairs, mais incapables de parler stratégie avec les ingénieurs du team. Michel Desjoyeaux ou moi, qui disposons chacun d'une structure pérenne, avons cette vision globale des projets.

Comment les tâches sont-elles réparties entre les trois fortes personnalités que sont Desjoyeaux, Kersauson et vous ?

Je vais prendre en charge la partie sportive, " Michdej " mènera l'expertise technique, et " Kersau " jouera un rôle d'ambassadeur. La carrière de Kersauson a été très longue, il a beaucoup de relations et il a un discours efficace. Il est clair qu'il n'a pas aujourd'hui une activité maritime à 100 %, mais il a une vision saine du projet. Une union sacrée s'est faite entre nous mais on n'a pas besoin de patron, il y a déjà plein de gens qui se revendiquent patrons ! Chacun est là pour apporter une pierre à l'édifice et créer une base solide.

Pourquoi avoir choisi de donner au projet une envergure nationale ?

En réalité, l'idée de départ était de constituer un team breton. Dans l'univers de la voile, la Bretagne, c'est la Nouvelle-Zélande : le même nombre de marins, la même culture nautique, le même dynamisme ! Au fil des discussions, on s'est vite rendu compte que le projet ne serait viable qu'à une échelle nationale, mais en gardant cette attache naturelle à Lorient où Team Groupama est basé depuis dix ans et à Port-la-Forêt pour Michel Desjoyeaux. A terme, Team France devrait rassembler 80 personnes, avec un budget de départ de 20 millions d'euros par an.

Pourrez-vous compter sur le soutien financier de Groupama, votre sponsor depuis 1997 ?

On sait que l'on peut compter sur le soutien de Groupama pendant quatre ans, cela permet d'enclencher les choses. Le défi n'est pas de faire la prochaine Coupe - sans doute en 2017 - mais de participer à toutes les Coupes et de continuer à fonctionner entre deux éditions, sur des circuits différents, comme parvient à la faire Team New Zealand.

Le modèle kiwi, qui repose notamment sur une forte contribution financière de l'Etat, est-il transférable en France ?

L'Etat néo-zélandais n'est pas si impliqué que cela. Il a certes financé la dernière campagne de la Coupe à hauteur de 30 millions d'euros, mais aujourd'hui, sa contribution plafonne à 3-4 millions. En France, plusieurs dispositifs sur l'innovation permettent à des entreprises comme Airbus ou EADS de contribuer si elles le souhaitent au financement de Team France. On peut imaginer aussi une aide de l'Etat à travers des crédits d'impôts ou des défiscalisations. La Coupe n'est pas un défi sportif, c'est un défi technologique et une vitrine de savoir-faire. On peut la comparer aux JO : on a tout intérêt à les accueillir en France même si cela coûte cher, car les bilans à long terme sont positifs.

Vous en êtes vous entretenu avec le gouvernement ?

Je ne peux pas rentrer dans les détails mais nous avons noué des contacts au très haut niveau. Dans l'entourage de François Hollande.

Comment obtenir l'adhésion du grand public, qui juge la Coupe de l'America incompréhensible et très onéreuse ?

C'est pourtant faux. La Coupe a connu une véritable révolution technologique entre 2007 et les régates de 2013. Le public a découvert des images incroyables de bateaux volant sur leurs foils en baie de San Francisco. Elle est devenue un produit télévisuel capable de toucher un public bien plus large que celui des fans de voile.

La dernière campagne a englouti plusieurs dizaines de millions d'euros. N'est-ce pas un coût exorbitant ?

C'est oublier ce qu'est vraiment le monde du sport. Il faut comparer les dépenses dans la voile à celles du football, qui, à tort, n'est pas considéré comme un sport de riches. Pourtant, si l'on calcule ce que représente Zlatan Ibrahimovic en coût réel pour le PSG, on dépasse les 90 millions d'euros par an. Dans le modèle économique de Team France, on fera travailler 80 personnes pendant quatre ans. Je parle d'économie réelle, qui contribue à développer un savoir-faire, ce qui est autrement plus pertinent que de payer très cher des footballeurs qui vont dépenser leur argent à l'étranger ! La construction du maxi-trimaran Groupama 3 a généré 85 000 heures de travail à Vannes pour des ouvriers gagnant 2 000 euros par mois. L'étape à Lorient de la Volvo Race a coûté quelque 2 millions d'euros aux pouvoirs publics, pour des retombées économiques, directes et indirectes, de l'ordre de 20 millions sur trois semaines. Quel autre sport est capable d'obtenir de tels résultats ?

La construction de Team France et les régates des Extreme Series vous permettent-elles de poursuivre votre préparation olympique en catamaran ?

Oui. C'est même le support sur lequel je devrais le plus naviguer cette année. Les premières régates ont lieu fin mars à Majorque. Toujours en binôme avec Sophie de Turckheim puisque le Nacra 17 est le seul bateau à équipage mixte au programme des Jeux d'été. C'est une expérience nouvelle pour moi. Les femmes ont toujours démontré qu'elles avaient leur place sur le pont des bateaux. Elles n'ont pas de complexes, et celles qui ont réussi sont très fortes car, pour y arriver, elles ont dû franchir une barrière encore très présente dans le monde de la voile : le machisme.

Propos recueillis par Simon Roger

Le Monde Interactif
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jean33
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Post by jean33 »

je vois rien la dedans qui me fasse penser qu'il soit très motivé pour faire une volvo dans ce cadre :?
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gloups
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Post by gloups »

jean33 wrote:je vois rien la dedans qui me fasse penser qu'il soit très motivé pour faire une volvo dans ce cadre :?
il dit
On sait que l'on peut compter sur le soutien de Groupama pendant quatre ans, cela permet d'enclencher les choses. Le défi n'est pas de faire la prochaine Coupe - sans doute en 2017 - mais de participer à toutes les Coupes et de continuer à fonctionner entre deux éditions, sur des circuits différents, comme parvient à la faire Team New Zealand.
:)
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